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On dit qu’elles « poupoutent »

Faune
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© D. Peyrusqué - Parc national des Pyrénées

Une série monotone de 5 à 7 « oup » émis durant une à deux secondes, entrecoupés d’intervalles de 2 à 3 secondes : le chant des chouettes de Tengmalm peut durer quelques minutes comme quelques heures.

Dans le cadre du « réseau des petites chouettes de montagne », le Parc national participe actuellement au suivi de la Chouette de Tengmalm, programme piloté par l’Office national des forêts.

 

C’est ainsi qu’en vallée d’Aspe (Le Tuquet) et en vallée d’Ossau (Bious-Artigues), au crépuscule à l’occasion de deux sorties espacées d’au moins quinze jours, les gardes-moniteurs réalisent, à l’écoute du chant, le suivi de la population et le recensement de son habitat.

Ce rapace strictement nocturne a deux pics d’activité : à la fin du crépuscule et le matin avant l’aube.

Cette année, les écoutes sont nombreuses du fait de la belle saison de fainée de l’automne dernier qui a permis le développement de nombre de micromammifères (mulots, campagnols). Cette abondance de nourriture pour les rapaces favorise leur reproduction.

Affectionnant les vielles forêts de moyenne montagne, les chouettes de Tengmalm occupent les loges laissées vacantes par les pics.

Lors de l’élaboration des plans de gestion forestière, l’ONF peut alors prendre en compte la carte de répartition de leur lieu de vie. Lors d’un éventuel passage en coupe, une vigilance particulière sera portée sur la conservation des arbres à cavité pour conserver son habitat.