Depuis plus de dix ans, le Parc national inventorie les espèces d’oiseaux présentes sur deux sites situés sur les communes de Lau-Balagnas et de Gavarnie-Gèdre. Un suivi sur le long terme qui permet de suivre les tendances d’évolution des communautés d’oiseaux et de prendre le recul nécessaire à l’étude des effets des changements globaux sur ces oiseaux si peu communs. Un clip réalisé par P. Meyer - AE Médias
Instants Découvert: ABC ABC pour Atlas de la Biodiversité Communale: un programme national porté par l'Office Français de la Biodiversité et décliné par le Parc national des Pyrénées et ses partenaires au sein des communes et des regroupements de communes désireux de : - connaître la biodiversité alentour de leur territoire - la faire connaître et sensibiliser les habitants à cette richesse de proximité - la préserver dans le cadres d'actions préconisées par le Parc national et les acteurs locaux. Depuis 2021, plus d'une vingtaine de communes bénéficie ou a bénéficié d'un ABC. Alors que l'ABC du regroupement de communes de la vallée d'Aure vient de s'achever, l'ABC d'un regroupement de communes de la vallée d'Ossau débute en cette fin d'année 2024.
Milieux de haute montagne où la neige subsiste plus longtemps à la faveur d’une dépression et/ou d’une exposition particulière, les combes à neige voient une végétation spécifique s’épanouir. Ces écosystèmes particulièrement fragiles, bénéficient d’un programme de suivi du changement climatique mené sur le long terme, porté par le Conservatoire botanique des Pyrénées et de Midi-Pyrénées en partenariat avec le Parc national sur son territoire. Trois fois par an, aux mêmes dates, sur des sites identiques en vallée d’Ossau et en vallée de Cauterets, les agents du Parc national et le Conservatoire botanique effectuent des observations pour connaître le degré de développement végétatif des espèces végétales qui fréquentent ces milieux. Une découverte en images
Souvent reconnus, parfois malmenés, toujours admirés, Gypaète barbu, Vautour fauve, Vautour percnotpère bénéficient d'actions de connaissance et de préservation dans le cadre de plans nationaux d'actions. Retrouvez, en images, la contribution du Parc national des Pyrénées et de ses partenaires à ces programmes indispensables à leur protection. Réalisation AE Médias
Les médiateurs du Parc national vont à la rencontre des visiteurs tout l'été sur le territoire. Leur rôle: les renseigner sur les comportements adaptés en présence de troupeaux en estive, de chiens de troupeaux et de protection, mais aussi répondre à toutes vos questions sur les patrimoines naturels, la règlementation... Découvrez leur mission en images... 🎥 Pierre Meyer - AE Médias
Inspirée par la nature, la marque des parcs nationaux de France, Esprit parc national, se décline au Parc national des Pyrénées au travers de 12 filières. Côté « Sortie découverte », Tom rafting, base nautique (rafting, mini-Raft, canoë, kayak, Hydrospeed), propose des balades familiales et pédagogiques en en eaux-vives et eau calme. Une découverte qui peut vous mener jusqu'à la découverte du Desman des Pyrénées...
Points de repère, objectifs d'une randonnée, haltes récupératrices... les refuges sont des destinations en soi pour qui cheminent en montagne. Les refuges propriétés du Parc national des Pyrénées sont tout cela à la fois, et aussi des lieux d'expérimentation environnementaux, aux pratiques vertueuses. Destination, les refuges du Parc national des Pyrénées...
Plus gros mustélidés d'Europe, et incroyable terrassier, le Blaireau vit en clan de 3 ou 4 adultes en moyenne. Il occupe un terrier aux ramifications nombreuses et profondes (jusqu'à 5 mètres de profondeur) qu'il transmet de génération en génération. Animal très propre, il nettoie son habitat très régulièrement. Le toilettage est également sa première activité en sortie de terrier. Il contribue à son entretien et aussi, à renforcer les liens sociaux avec ses congénères. Passez une soirée entre blaireaux avec ce clip réalisé par Laurent Nédélec/ Parc national des Pyrénées
Détenteurs de savoir-faire d’exception, les bénéficiaires de la marque Esprit parc national ont notamment en commun leur passion pour le partage, l’authenticité et la préservation de la biodiversité. Ils sont cueilleurs, accompagnateurs en montagne, hébergeurs, restaurateurs… Immergez-vous en val d’Azun, avec Mathieu, Gwenaëlle, Elif et Etienne, à la rencontre d’un savoir-être inspiré par la nature. Auteur : Pierre Meyer- AE Médias
Inspirée par la nature, la marque des parcs nationaux de France, Esprit parc national, se décline au Parc national des Pyrénées au travers de 12 filières. Côté artisanat, Jean-Jacques ADBALLAH travaille la pierre marbrière d'Arudy (vallée d'Ossau) avec pour inspiration les richesses naturelles alentours principalement. Une découverte en images
Espèce indicatrice du changement climatique, le Lézard de Bonnal attise le besoin de connaissance de la communauté scientifique et la mobilisation de nombreux partenaires autour du Parc national des Pyrénées. Un suivi sur le temps long débute, les premiers résultats sont connus.
Le Rucher pentu, un savoir-faire labellisé Esprit parc national Inspirée par la nature, la marque des parcs nationaux de France, Esprit parc national, se décline au Parc national des Pyrénées au travers de 12 filières. Côté Miel et produits issus de la ruche, le Rucher Pentu est un exemple de démarche extensive, proche de la nature et en harmonie avec le vivant. Une découverte en images
Fils de toison, un savoir-faire labellisé Esprit parc national Inspirée par la nature, la marque des parcs nationaux de France, Esprit parc national, se décline au Parc national des Pyrénées au travers de 12 filières. Côté artisanat, Fils de toison propose des produits en laine confectionnés avec la passion des animaux élevés à la ferme. Une découverte en images
Vivre pleinement le Parc national des Pyrénées Afin d’accompagner les visiteurs parfois peu rompus aux bons usages en montagne, le Parc national des Pyrénées présente les comportements les plus adaptés dans ce milieu foisonnant de vie. Ainsi, l’expérience au sein de ce territoire d’exception ne se fera pas au détriment des richesses naturelle et paysagère hors du commun qui en font sa richesse.
Afin de conforter le noyau de population du secteur de Luz-Gavarnie, 11 femelles et 3 mâles bouquetins ibériques ont été lâchés jeudi 13 juillet 2023. Un lâcher en comité très restreint afin de préserver la quiétude de ces animaux sauvages venus de Sierra de Guadarrama et mis en quarantaine afin de vérifier leur bonne santé. Il s’agit du 21ième lâcher réalisé dans le cadre de ce programme de réintroduction du Bouquetin ibérique depuis 2014. Ainsi 162 animaux ont été relâchés sur trois secteurs (Aspe, Cauterets, Luz-Gavarnie). La dynamique de reproduction, la moindre mortalité et la bonne adaptation des animaux permettent à la population d’avoisiner les 400 individus. Le programme de réintroduction s’attachera désormais à la diversité génétique des animaux par des réintroductions de bouquetins issus d’autres territoires d’origine.
Un appareil automatique installé en partenariat entre le FIEP et le Parc National des Pyrénées, dans le cadre du suivi du Réseau ours brun, a capté une vidéo d’un ours brun, le 6 mai 2023, en zone cœur de Parc National en vallée d'Ossau. Il s'agit très certainement de l'ours Rodri. Remarquons l’activité de marquage de l’ours sur cet arbre afin de laisser son odeur pour se signaler à ses congénères, ainsi que son activité prononcée de recherche par l'odorat, d'indices de passage d'autres ours, notamment des femelles.
Le tunnel du Desman Dans les eaux vives de Bious-Artigues ou sur le miroir des lacs d’Ayous (vallée d‘Ossau), le Parc national a positionné seize tunnels à crottes. L’objectif de cette technique alternative de suivi du Desman des Pyrénées: lui proposer des lieux de dépôt de crottes sur des sites où les possibilités sont faibles (pierres émergées, berges accessibles), et préserver les éventuelles fécès du rat trompette en les protégeant des faibles pluies, favorisant ainsi le maintien de l’ADN. Ce suivi a été réalisé en 2021 et 2022 en vallée d’Ossau en vue de tester une nouvelle méthode expérimentale pour le suivi du desman et afin d’étudier la diversité génétique de la population de Bious-Ayous. Cette étude a été menée en partenariat avec les Conservatoires des Espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie et le GREGE avec le soutien financier du Conseil départemental 64 et de l’Agence de l’eau Adour-Garonne. Clip: Laurent Nédélec - Parc national des Pyrénées
En couple pour la vie, le Gypaète barbu est particulièrement attentionné dans sa relation à l’autre. Après des parades nuptiales démonstratrices (vol en tandem, offrande d’os, acrobaties aériennes, becquetage mutuel du cou et de la tête...), le couple choisit le nid et le restaure ensemble au besoin. La femelle y pondra un œuf qui sera couvé en alternance afin de le conserver au chaud et de le protéger des prédateurs naturels tels que les grands corbeaux. Sur ces images, la femelle revient au nid afin de prendre la relève du mâle. Avec précaution, elle retourne l’œuf. Chaque adulte se libère ainsi quelques heures afin de s’alimenter et de se détendre les plumes. Le long cycle de reproduction du casseur d’os dure 10 mois. Dix mois durant lesquels ces vautours particulièrement sensibles au dérangement, ont besoin de quiétude. Images réalisées à grande distance du nid, en contre-bas, afin de respecter la quiétude des rapaces
Le dérèglement climatique est aujourd’hui une réalité. Certaines espèces vont changer de comportement, d’autres remonteront en altitude… chacune va devoir s’adapter à ce nouveau changement planétaire rapide. Le programme Sentinelles du climat suit des espèces indicatrices. En images, la marmotte...
Place à une communication au ton décalé travaillée par les parcs nationaux français de montagne et la FFCAM afin de sensibiliser les visiteurs des refuges. Un message unique : pour profiter au mieux de sa sortie en montagne et de sa nuit en refuge, mieux vaut avoir les bons gestes !
Un appareil automatique installé en partenariat entre le FIEP et le Parc National des Pyrénées, dans le cadre du suivi du Réseau ours brun, a capté une vidéo d’un ours mâle adulte, le 14 avril 2022, en zone cœur de Parc National. Il s’agît probablement du mâle Rodri né en 2014. Remarquons l’activité de marquage de l’ours sur cet arbre afin de laisser son odeur afin de rencontrer des femelles ou de signaler sa présence à d’autres mâles.
Parc national des Pyrénées, Parc naturel d’Urbasa, Parc naturel frontière de Bértiz, espaces atlantiques et marins du littoral : ces espaces naturels sont des joyaux aux patrimoines naturels et paysagers particulièrement sensibles au changement climatique. Conscients de cette fragilité, ces structures mènent sur trois années (2019-2022), un programme européen dénommé NaturClima.
Cinquante-trois espèces, certaines emblématiques, d’autres plus « ordinaires », certaines invasives, d’autres en danger de disparition : le Carnet d’observations réalisé par le Parc national des Pyrénées, est bien plus qu’un simple livret de magnifiques aquarelles. Il s’agit d’un support destiné à renforcer la connaissance des habitants sur les espèces et les milieux qui les entourent. Ce support mis à la disposition des habitants des quinze communes du territoire engagées dans le réseau des Atlas de la Biodiversité Communale (ABC), est facile à utiliser et à transporter. Il est le compagnon indispensable des balades et randonnées des petit et des grands, dans les rues des villages, comme en pleine nature. Téléchargeable sur http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/actualites/latlas-de-la-biodiversite-communale-abc-sengager-en-faveur-de-la-biodiversite Grâce à ce petit carnet, les habitants et les scolaires développent une meilleure connaissance des richesses alentours et peuvent ainsi mieux les protéger. Ils sont également invités à participer aux inventaires en remontant leurs observations sur onze espèces signalées sur le site obs-citoyenne.pyrenees-parcnational.fr
Retour sur l'aspect sensible du bien classé au patrimoine mondial de l'UNESCO: Pyrénées-Mont Perdu. Ce clip a été réalisé dans le cadre des cations du programme de coopération territoriale Espagne – France - Andorre 2021- 2026 (POCTEFA) Pyrénées-Mont Perdu, Patrimoine Mondial 2 (PMPPM2), co-financées à hauteur de 65% par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER)
Depuis 5 milliards d’années, l’énergie emmagasinée dans notre planète sculpte des formes et structure la croute terrestre, laissant derrière elle des traces géologiques mystérieuses. Le site Pyrénées – Mont Perdu est l’un de ces plus impressionnantes empreintes du temps. Depuis 1997, ce territoire d’une richesse exceptionnelle présente la particularité de bénéficier d’une double reconnaissance : au titre du patrimoine naturel et au titre du patrimoine culturel. Grâce au programme de coopération territoriale Espagne – France - Andorre 2021- 2026 (POCTEFA) Pyrénés-Mont Perdu, Patrimoine Mondial 2 (PMPPM2), des actions, co-financées à hauteur de 65% par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) sont menées afin de le préserver et de le mettre en valeur, au profit des générations futures. notamment ce clip, invitation à ressentir "l'émotion des paysages" du Bien Pyrénées-Mont perdu
Instants de vie sauvage En mai 2021, sur le territoire du Parc national des Pyrénées, le réseau Ours Brun a pu constater la naissance de trois oursons, descendance de Sorita. Cette observation a été recueillie grâce à un appareil automatique du Parc national des Pyrénées, partenaire du Réseau Ours Brun. Les gardes-moniteurs suivent les ours présents sur le territoire du Parc national.
C’est madame qui choisit ! En ce joli mois de février (mars-avril en altitude), les cincles plongeurs ont des envies de rapprochement. Cet oiseau frénétique habitué des torrents et rivières rapides et bien oxygénées, est habituellement solitaire. Mais le début d’année venu, le mâle cherche à séduire une belle pour contribuer à la pérennisation de l’espèce. Pour cela, il sort le grand jeu : sédentaire, il connait sur le bout des pattes son territoire. En fonction des crues, du débit de la rivière, des berges, de la présence de buissons où elle pourra se dissimuler, la ressource alimentaire… il y choisit l’endroit le plus propice afin d’y établir son nid d’amour. Ou alors, malin, il réparera un ancien nid qui a fait ses preuves… Le jeu de la séduction a déjà débuté car madame cherche aussi un nid douillet… après tout… Salutations, rondes, on se croise, on se recroise… on se salue en chantant, monsieur nageant ou marchant autour de la belle. On affiche fièrement son beau plumage, signe de bonne santé, poitrine blanche et ventre roux. Si madame n’est pas convaincue par les prestations de ce prétendant, elle ira voir ailleurs… Lorsque la femelle sollicite de la nourriture auprès du mâle, c’est presque gagné. Au début il a quelques réticences, pris d’une timidité inattendue. Mais cela ne dure pas, et quand il lui offre un présent délicat, un insecte ou un invertébré aquatique, le couple est formé. Les deux amants sont alors très démonstratifs de leur union : poursuites le long de la rivière, chants…. Ils se font face, le mâle bombe le torse, droit sur ses pattes, bec vers le ciel, ailes baissées et queue rabattue. La femelle l’imite et tous deux se saluent, s’agitent en courbettes, se lancent en révérences, en vibrant des ailes, dans la plus intense excitation. Quelques disputes aussi, puis on se rabiboche : ainsi va la vie de couple chez le Cincle plongeur.
-Images rares- Tantôt blanc comme neige, tant gris/ brun comme la roche, le Lagopède alpin sait jouer de son apparence pour se fondre dans le paysage et passer inaperçue aux yeux de ses prédateurs naturels (Renard, Aigle royal). L’hiver, vêtue d’un plumage gonflé d’air pour s’isoler des grands froids, avec ses pattes emplumées jusqu’au bout des doigts, la perdrix des neiges fréquente les affleurements rocheux aux alentours de 2 000 m d’altitude, où la végétation est rendue accessible par le vent. Pour passer la nuit, elle recherche des secteurs enneigés où elle se loge dans une dépression ou une cuvette, favorisant la conservation de leur chaleur corporelle. A la belle saison, elle regagnera les crêtes et éboulis sous les sommets, souvent aux abords des névés. Véritable relique glaciaire, cette espèce affiche une préférence pour les versants froids. En dehors de la saison de reproduction (juin), les lagopèdes se regroupent en petits groupes (10 à 20 individus) à la fin de l’automne et en hiver, sur des zones pentues, dans des éboulis où la neige est chassée par le vent. Ce comportement leur permet sans doute une meilleure protection contre les prédateurs. Essentiellement végétariens, leur alimentation est diversifiée et varie en fonction des saisons. En hiver, la rareté de la ressource oblige l’oiseau à consacrer beaucoup de temps à la quête alimentaire. Cela le rend extrêmement sensible au dérangement hivernal Si vous voyez au-dessus de 2 000 m, des empreintes en forme de raquettes proches de celles du lièvre - lagopède signifie « pied de lièvre »- soyez vigilant à ne pas le déranger. L’énergie qu’il dépenserait à s’enfuir pourrait lui manquer en fin d’hiver ou l’obliger à délaisser des secteurs favorables pour des zones qui le sont moins. Images réalisées en novembre 2020 par Flavien Luc – Parc national des Pyrénées
Alors qu’il était décrit majoritairement nocturne, voilà que certains randonneurs du Parc national ont eu la chance de l’observer de jour (on savait que c’était possible mais rare) : son métabolisme rapide l’oblige à s’alimenter continuellement avec des phases de repos de 2 à 3 heures seulement ; Alors qu’on le pensait inféodé aux courants d’eau vive, il s’épanouit dans certains lacs d’altitude de la vallée d’Ossau : un protocole scientifique dit « le radeau du desman » a été mis en œuvre sur les lacs d’Ayous ; Alors qu’il est toujours discret, presque invisible, le voilà qui se laisse contempler par des randonneurs en Réserve naturelle nationale du Néouvielle… « Il » c’est le Desman des Pyrénées aussi appelé rat trompette du fait de sa longue trompe au rôle sensoriel primordial. Grâce à elle, il fouille frénétiquement le sol à la recherche de larves d’invertébrés, provoquant des nuées de sédiments sur son passage. Grâce au programme européen Life + Desman coordonné par le CEN Occitanie, la connaissance du Desman des Pyrénées s’approfondit pour mieux le préserver. Sur le territoire du Parc national des Pyrénées, l’étude du rat trompette se poursuivra à travers la participation au futur Plan national d’actions pour la conservation du desman qui devrait voir le jour en 2021. Images réalisées et mises à disposition par Florent LAGARDE en août 2020 en vallée d’Aure (Hautes-Pyrénées).
En période de rut, les plus jeunes bouquetins ibériques peuvent avoir envie de s'immiscer dans les relations entre le mâle dominant et les femelles. Une remise à sa place alliant fermeté et une sorte de bienveillance. Des images de Jean-Paul Crampe sur les hauteurs de Cauterets en novembre 2020
Lieu d’évasion, de plaisir, d’émerveillement, la montagne n’en reste pas moins un habitat aux conditions parfois extrêmes. En ces jours de tempêtes hivernales, chaque espèce sauvage montagnarde déploie des trésors d’ingéniosité et d’adaptations biologiques et comportementales pour survivre jusqu’aux jours meilleurs. Ainsi, le pelage du bouquetin se double d’une bourre (duvet) épaisse de poils courts assurant l'isolation au froid. Dès les beaux jours, il emmagasine de l’énergie sous forme de réserves graisseuses dans laquelle il puisera en période de pénurie hivernale. Il vivra alors en économisant au maximum l’énergie, notamment en évitant les déplacements inutiles. La végétation étant rare et peu nutritive, il s’alimentera alors très peu. Recherchant les falaises bien exposées, il profitera du soleil au maximum. Herbivore ruminant, le Bouquetin possède un système digestif complexe qui participe à sa manière au mécanisme de production de chaleur. Les végétaux accumulés dans sa panse, qui fait office de réservoir pour la rumination, fermentent et ainsi produisent un peu de chaleur bienvenue, tout au centre du corps. Evidemment, dès que cela s’avère nécessaire, le bouquetin recherche la protection contre le vent et les avalanches en profitant des abris nombreux dans les rochers. C’est le plus souvent en groupe qu’il passera ces périodes d’attente patiente. L’hivernage est une véritable mise à l’épreuve des facultés de survie de chaque bouquetin. Celle-ci sera plus délicate pour les animaux vieux ou amaigris ; pour les cabris aussi qui investissent peu en réserves graisseuses au profit de leur croissance, mais ayons confiance dans les capacités du bouquetin qui est un véritable champion des cimes. Souhaitons-lui un peu de chance aussi : les avalanches sont parfois traitresses…
Alors que depuis les premiers lâchers de 2019, vingt bouquetins ibériques peuplent la vallée d'Aspe sur le territoire du Parc national des Pyrénées, dix nouveaux ongulés ont été relâchés vendredi 18 septembre 2020, sur les terres béarnaises. Six mâles, trois femelles dont une accompagnée de son cabri découvrent désormais le vallon d’Aoulët et ses alentours à Accous. Plus de deux cent cinquante bouquetins évoluent désormais sur le territoire du Parc national des Pyrénées.
Alors que depuis juillet 2014, la population de Bouquetins ibériques s’épanouit en Bigorre sur le territoire du Parc national des Pyrénées, en atteignant plus de 150 individus, le programme de réintroduction de ces ongulés emblématiques se poursuit en Béarn. En 2019, quatre relâchers de Bouquetins ibériques venus du Parc national de Sierra de Guadarrama (Madrid) a permis à vingt-deux individus de fouler les terres aspoises. Découvrez en images, le travail mené par les équipes du Parc national des Pyrénées pour mener à bien la réintroduction d'animaux sauvages sur un nouveau territoire et revivez, de l'intérieur, les premiers lâchers en Béarn (2019).
Le 1er cabri de l’année ! C’est sur les hauteurs de Gavarnie-Gèdre que Mendito âgé de quelques jours à peine, a été observé lundi 4 mai 2020 par les gardes-moniteurs du @Parc national tout juste de retour sur le terrain. Mendito, cabri de la belle Mendi, gambade déjà aux côtés de sa maman. C’est le troisième petit que Mendi met au monde depuis son arrivée sur le territoire du Parc national. Après quelques semaines isolée avec son nouveau-né, elle rejoindra un groupe de femelles pour élever, ensemble, leur petit. Ainsi, elles seront plus aptes à détecter un éventuel danger. Les naissances s’étalent habituellement jusqu’à la fin juin pour les plus tardives. Une population en plein essor avec 1 naissance en 2015, 12 en 2016, 21 en 2017, 15 en 2018et 43 en 2019 soit 92 cabris avec un très bon taux de survie de 95%. Pour parrainer un Bouquetin ibérique en effectuant un don, même modeste, défiscalisable, sur www.bouquetin-pyrenees.fr/faire-un-don Vous observez un bouquetin ? Signalez le sur www.bouquetin-pyrenees.fr
Vendredi 6 décembre 2019, la magnifique Silviano ne perdit pas de temps pour retrouver les airs sur les hauteurs d’Argelès-Gazost. Silviano est une femelle Gypaète barbu recueillie blessée sans doute suite à une collision avec un câble électrique, par les gardes-moniteurs du Parc national à l'automne 2019. Prise en charge par le centre de soin Hegalaldia, après un traitement homéopathique et des séances d'osthéopathie, ce casseur d'os recouvrit rapidement sa pleine faculté de voler.
Les premiers cabris des bouquetins ibériques de l'année filmés alors qu'ils n'ont que quelques jours, au Parc national des Pyrénées en val d'Azun (65). Des images tournées par Laurent Nédélec, garde-moniteur du Parc national des Pyrénées, le 3 juin 2019.
Le col de la Bernatoire est depuis trois millénaires, le théâtre d’une aventure extraordinaire. Chaque année, des éleveurs espagnols de la vallée de Broto rejoignent la France avec plus de mille têtes de bétail en franchissant ce col de près de 2270 mètres d’altitude. En suivant une partie des hommes faisant vivre cette tradition aujourd’hui, nous découvrons l’importance de cette traversée à leurs yeux, mais aussi ses moments de joie, ses retrouvailles, et ses doutes. Véritable témoignage d’un mode de vie ancestral, le film La Bernatoire réalisé par Emmanuel Rondeau, nous raconte une des grandes histoires de nos montagnes et nous démontre le caractère essentiel de la collaboration pour la vie en montagne.
La poule sera-t-elle séduite ? La période des parades nuptiales a débuté. Au lever du jour, pour séduire les poules, les coqs se rejoignent sur un même site appelé place de chant. Ils s’adonnent à différentes joutes : parades, combats et chant. C’est à ce moment de l’année que les gardes-moniteurs du Parc national des Pyrénées et les partenaires de l'Observatoire des Galliformes de montagne, dissimulés en affut, procèdent au comptage des oiseaux. Le dimorphisme sexuel est grand entre la poule et le Coq de Bruyère. La femelle est beaucoup plus discrète que le mâle et d’un plumage brun de camouflage (cryptique). Après un accouplement bref et furtif, la femelle s’enfuit et revient quelques jours plus tard pour se refaire féconder par le même mâle. Trois jours après l’accouplement, elle dépose 6 à 8 œufs dans un nid très sommaire, à 36h d’intervalle. Seule, elle élèvera ses poussins jusqu’à l’automne. Images: Laurent Nédélec - Parc national des Pyrénées
Vous souhaitez en savoir plus sur les objectifs, les produits et services ainsi que les bénéficiaires de la marque Esprit parc national, on vous explique tout en 3 minutes. En choisissant la marque Esprit parc national vous vous assurez d’un achat responsable qui valorise l’économie locale et les territoires des parcs nationaux. Vous privilégiez aussi des moments d’authenticité et de partage avec les acteurs locaux qui y vivent, produisent et vous accueillent tout au long de l’année. Engagée dans le respect de l’environnement et la protection de la biodiversité, porteuse d’un message de solidarité, Esprit parc national sera pour vous un signe de confiance et d’appartenance. A ce jour plus 800 produits et services marqués Esprit parc national sont proposés par près de 450 bénéficiaires en métropole et dans les Outre-mer.
A l’heure actuelle, 40 % du flux lumineux émis par l’éclairage public se dispersent directement vers le ciel. Cette orientation inadaptée entraîne une pollution lumineuse, responsable notamment du voilement des étoiles, du déséquilibre des écosystèmes nocturnes et d’une hausse de la facture d’électricité communale. Co-gestionnaire de la Réserve internationale du Pic du Midi et engagé à maintenir la biodiversité nocturne à travers le programme Adap’Ter, le Parc national vous présente des exemples d'actions concrètes qu'il mène sur son territoire pour "éclairer juste et bien".
Dans le cadre de son plan climat, le Parc national des Pyrénées a notamment œuvré pour la rénovation énergétique des logements privés en accompagnant la création de de la plateforme de rénovation énergétique du Haut-Béarn et d’Ossau. Animée par la Communautés de Communes du Haut-Béarn et, lien avec l’Espace Info Energie du Béarn et financée par l’ADEME, cette plateforme propose un accompagnement technique gratuit, des particuliers (propriétaires occupants, propriétaires bailleurs, locataires…) qui ont un projet de rénovation énergétique, c'est-à-dire un projet d’isolation et/ou de chauffage. Retrouvez Eloise Deutsch, chargée de mission Développement durable au Parc national et Jérémie Mounicou, animateur de la plateforme de rénovation énergétique du Haut-Béarn et d’Ossau, pour une présentation de l’accompagnement proposé.
Le 23 novembre 2018, sans doute ébloui l’espace d’un instant malgré sa vue nocturne perçante, un Grand-duc fut pris au piège du filet de protection du stade de Saint-Lary Soulan. Alertés par les agents municipaux, les gardes-moniteurs du Parc national sont venus libérer ce rapace nocturne aux aigrettes si caractéristiques. Pris en charge par les soigneurs d’Hegalaldia, ce jeune mâle ne présentait pas de signe de déshydratation mais de petites irritations dues au filet et un œdème au niveau du coude. Des massages permirent d’irriguer la zone, facilitant la résorption des hématomes en cinq jours. Après trois semaines de volière qui permirent à ce jeune mâle d’1,5kg de prendre un peu de poids, il a été relâché...
Les prairies renferment souvent une grande diversité de plantes appelée diversité végétale. Celle-ci intéresse le botaniste pour la conservation des espèces sauvages, l’agronome pour une ressource fourragère diversifiée en lien avec la qualité des produits, l’entomologiste pour les ressources qu’elle apporte aux insectes (habitat). Cette diversité végétale peut être étudiée avec des approches différentes ... Pour en savoir plus, voir ici : https://dicoagroecologie.fr/encyclope ... Vidéo réalisée dans le cadre du Dictionnaire d'agroécologie
Le quotidien d'une marmotte, son comportement social, ses petites habitudes, expliqués par Etienne Farand, technicien Patrimoine secteur Bigorre du Parc national des Pyrénées. Images réalisées par Laurent Nédélec, garde-moniteur du Parc national des Pyrénées
Dans les premiers jours de juin cette année, Lara, femelle bouquetin, mettait au monde un cabri. Quelques jours plus tard, grâce au suivi réalisé dans le cadre du programme de réintroduction des bouquetins ibériques au Parc national des Pyrénées, ces images étaient réalisées sur les hauteurs de Cauterets par Jean-Paul Crampe, membre du conseil scientifique du Parc national. Savourez ces deux minutes de tendresse et d’aventure !
Cherchant à comprendre le comportement de bain du Gypaète barbu dans les sources ou boues ferrugineuses, le Groupe ornithologique des Pyrénées et de l'Adour (GOPA) a placé une caméra en vallée d'Aure...Bain de boue du Gypaète barbu Reconnaissable notamment grâce à son plumage orangé, le Gypaète barbu arbore un ventre et une tête aux plumes blanches à l’origine. C’est à l’occasion de bains de boue ferrugineuse que son plumage va se charger peu à peu en oxyde de fer qui lui donnera cette couleur caractéristique. Ce comportement de bain, rarement observé, est peu expliqué : l’oxyde de fer a-t-il un effet bénéfique sur la santé de l’oiseau ? La couleur orangée constitue-t-elle un signal visuel à destination des congénères ? Afin de comprendre ce phénomène, le Groupe Ornithologique des Pyrénées et de l’Adour (GOPA) a mis en place, en partenariat avec le Parc national, un appareil photo automatique en vallée d’Aure.
Il miaule, il crache… comme les chats domestiques ou les chats haret (chats domestiques sans maître, retournés à la vie sauvage). Mais attention, lui est un véritable félin ! Lui, c’est le chat sauvage ou chat forestier. Avec le lynx, il est le représentant des félins sauvages en France, et le dernier félin présent dans les Pyrénées. De taille plus imposante que son cousin domestique, il est reconnaissable par la ligne noire courant le long de son échine et qui se divise en 3 ou 4 traits au niveau de la nuque. Sa queue en massue terminée par un manchon noir précédé de 3 anneaux noirs. Chasseur, il est surtout friand de mulots et campagnols.
Se reconnaissant dans les valeurs de respect et d’humanité, la GMF et Parcs nationaux de France célèbrent aujourd’hui 10 ans d’un partenariat « assurément humain ». A l’occasion de cet anniversaire, la GMF et Parcs nationaux de France vous proposent de voyager dans le temps et dans les territoires des dix parcs nationaux de France à la découverte des nombreuses actions concrètes réalisées dans le cadre du mécénat noué depuis 2008.
En cette mi-journée du mois de mars, Maître goupil est en maraude. La période de rut vient de se terminer, les petits ne naitront qu’à partir mi-avril après deux mois de gestation. D’une sensibilité auditive remarquable, le renard est à la recherche de nourriture… il se régale sans doute sur ces images, d’insectes type scarabées (un campagnol serait visible dans son museau)… Il s’agit là d’un très bel animal, en frome et au pelage protecteur épais. Découvrez quelques minutes de son quotidien…
A l'occasion du 50ème anniversaire du Parc national des Pyrénées, du 19 au 25 août 2017, les gardes-moniteurs ont réalisé la traversée du Parc national, ralliant la vallée d'Aure depuis la vallée d'Aspe. Un documentaire réalisé par Laurent Nédélec/ Parc national des Pyrénées
- La danse des Palombes – Le pigeon ramier, communément appelé palombe, trouve en Val d’Azun une terre de prédilection lors de la migration mais aussi de l'hivernage. En cet hiver 2017, des centaines de palombes sont là depuis des semaines, pour profiter de l'abondance des faînes (année exceptionnelle) dans les hêtraies du Val d'Azun. Images réalisées par Laurent Nédélec, garde-moniteur du Parc national des Pyrénées.