#enharmonie
Je ne réalise pas de survol en drone
Le drone est vécu comme un prédateur, ou, plus rarement, comme une proie, par la faune sauvage, qu’elle soit avifaune ou terrestre.
Le bruit qu’il occasionne et sa trajectoire ont pour conséquence de faire dépenser une énergie conséquente à la faune qui essaie de fuir le dérangement, avec régulièrement, une prise de risque maximale (risque de dérochement ou de blessure).
Ce dérangement est préjudiciable à la reproduction du Gypaète barbu. Excessivement sensible durant son long cycle de reproduction (dix mois !), le casseur d’os privilégiera sa survie à la protection de son nid, en abandonnant la reproduction de l’année. Une conséquence fâcheuse pour le plus grand rapace d’Europe qui n’arrive à maturité sexuelle qu’à partir de sept ans, avec un succès de reproduction tous les trois ans.
Pour beaucoup d’oiseaux, la présence d’un drone provoque la fuite, l’abandon, même temporaire, de leur progéniture. Cela entraîne la perte de la couvée soit par refroidissement, soit par prédation.