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Partager pour mieux préserver

 

La montagne constitue un espace de jeu qui peut sembler ne pas avoir de limite.

Malgré le sentiment de liberté, parfois d’isolement, que procurent les activités de pleine nature, il faut avoir conscience que nous ne sommes pas seuls à le fréquenter.  Il nous faut partager ce territoire, sur terre, dans les airs et sur les falaises, avec les autres utilisateurs de l’espace, avec la faune et la flore.

C’est là l'un des premiers moteurs de la réglementation des espaces naturels.

Concernant le cas particulier des activités de falaise : escalade, canyoning, slackline/highline… une réglementation propre à la zone cœur du Parc national des Pyrénées existe. Elle vise à encadrer la pratique, son emprise et son empreinte sur le milieu.

 

 

Ainsi, sont soumises à autorisation les ouvertures de voies et la mise en place d’équipements pérennes qui les accompagnent.

La procédure a pour objectif d’évaluer en amont l’impact potentiel de l’installation vis-à-vis des enjeux naturalistes présents sur ou à proximité du site concerné par le projet.

En cas d’installation non autorisée, ou dans le cas d’un équipement déjà existant qui entrerait en conflit avec un enjeu fort (site de reproduction de rapace par exemple), le dés équipement est une solution.

 

Des enjeux environnementaux au cœur de la réflexion

 

En 2018, les agents du Parc national ont procédé au déséquipement du site d’escalade du Gourg de Rabas, en Réserve naturelle nationale du Néouvielle, afin de permettre la préservation d’une espèce protégée, l’Androsace des Pyrénées.

Une opération de ce type est également prévue dans la zone cœur sur le Grand Site de Gavarnie où une ligne de canyon a été récemment équipée sans autorisation.