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Cladonia (type composite)

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Cladonia ochroclora, lichen de type composite avec des écailles et des pieds à l'extrémité desquels il y a des spores © E. Florence - Parc national des Pyrénées
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Cladonia bellidilora et cladonia coccifera, lichen de type composite avec des écailles et des pieds portant des apothécies rouges (spores) © E. Florence - Parc national des Pyrénées
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Cladonia uncialis, surtout riche en sucre, est une source d’énergie vitale en hiver pour les herbivores montagnards © E. Florence - Parc national des Pyrénées
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Cladonia chlorophaea © E. Florence - Parc national des Pyrénées
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Cladonia sulphurina © E. Florence - Parc national des Pyrénées
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Cladonia arbuscula © E. Florence - Parc national des Pyrénées
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Cladonia pocillum est aussi présent en milieu urbain, ici sur vieux mur végétalisé © E. Florence - Parc national des Pyrénées

Identification

Les Cladonia sont composés de deux parties : la première, végétative au contact du support qui regroupe des écailles vertes plus ou moins visibles selon les espèces. Ensuite, vient souvent la seconde partie reproductrice : de ces écailles naissent des petits pieds (jusqu’à 5 cm haut) ramifiés ou dressés en forme d’entonnoir et d’aiguille. A leur extrémité, on remarque des granules rouges ou brunes qui contiennent les spores.

Habitat

C’est leur grande plasticité écologique qui étonne le plus. Ils se développent sur divers substrats, soit directement au contact de la terre, soit sur la mousse recouvrant les arbres ou les roches. Ils s’adaptent aussi bien au milieu sec qu’au milieu humide. Du fait de leur fragilité et de leur lente croissance, ils nous donnent une indication sur l’intégrité du milieu naturel.

Où les observer ?

Vous en trouverez une grande variété sur le territoire du Parc National, notamment dans les milieux de lande et d’éboulis, mais aussi en milieu urbain sur les vieux murs.

Utilisations

Quand le soleil fait défaut en hiver, ils sont consommés par les ongulés car ils contiennent de la vitamine D (Cladonia arbuscula). Par ailleurs, leurs propriétés accumulatrices peuvent être utilisées pour doser des éléments toxiques pour l’environnement comme la radiactivité (Tchernobyl), le plomb, le mercure, etc…